Dans le cadre du programme « Des ailes pour les tourbières », le Parc accueille pour trois ans une thèse d’écologie génétique, en collaboration avec le Laboratoire d’Écologie Alpine de Grenoble. En se focalisant sur 4 espèces de papillons menacées des tourbières jurassiennes elle permettra de mieux comprendre les dynamiques de leurs populations et comment elles sont influencées par le paysage et le changement climatique.
En accueillant cette thèse, ce qui est une première, le Parc crée ainsi un lien fort avec la recherche universitaire, dans un but de préservation de notre richesse écologique.
Les zones humides et tourbières jurassiennes abritent quatre espèces de papillons qui font partie des espèces les plus fragiles et menacées de France et d’Europe : le mélibée Coenonympha hero, le nacré de la canneberge Boloria aquilonaris, le cuivré de la bistorte Lycaena helle et le fadet des tourbières Coenonympha tullia. Ces quatre espèces sont dépendantes du bon état hydrologique des tourbières, garant du maintien de leurs habitats, mais également de la bonne gestion du couvert végétal, qui assure la richesse floristique requise, ainsi que la bonne structure de la végétation. Le maintien de leurs populations passe non seulement par la préservation de leurs milieux, mais aussi par l’identification des éléments paysagers permettant les échanges génétiques entre populations.
Afin de permettre d’adapter les pratiques et de compléter les mesures prises en faveur de la restauration, de la gestion ou de la protection des tourbières, l’objectif de ce projet est d’analyser la diversité génétique intra- et inter-populations en lien avec la variabilité environnementale, et d’en déduire des paramètres démographiques et environnementaux clés pour la gestion de ces espèces menacées d’extinction.
Les objectifs du projet sont :
Ce travail de recherche est effectué par Caroline Kebaïli, au sein du Laboratoire d’Écologie Alpine de Grenoble (supervision par Laurence Despres (LECA, UGA). Il est réalisé en partenariat avec le Conservatoire botanique de Franche-Comté (CBNFC-ORI) ; la Réserve naturelle nationale du Lac de Remoray, le Conservatoire d'Espaces Naturels de Franche-Comté et l'EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue.
Contacts Parc : Caroline Kebaïli et Pierre Durlet
Thèse portée par : | Avec le soutien financier de : | |||
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