Novembre 2014: Avancé des travaux pour chaque site
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Les pelouses sèches sont des milieux herbeux relativement ras sur sol mince, pauvres en quantités nutritives, et riches en espèces végétales diversifiées à la floraison attrayante et importante pour la faune. Lorsqu’elles sont en interface avec des lisières arborées, quelques buissons, arbres et arbustes, elles hébergent une grande diversité d’espèces qui trouvent refuge dans ces micro-milieux (ressources de nourritures, reproduction, caches, ombrages). Fiche milieux naturels Pelouses sèches Ces milieux présentent un intérêt majeur pour la biodiversité. Et pourtant ils disparaissent peu à peu, menacées par diverses pressions d’urbanisme, de rendement agricole (fertilisation, surpâturage…), etc, ou au contraire, lorsqu’elles sont en situation d’abandon des pratiques agricoles (de pâturage, de fauche), elles disparaissent soit sous les plantations arborées, soit selon l’évolution naturelle de la végétation vers les stades forestiers. |
Le Parc du Haut-Jura a proposé une action pour la restauration d’un réseau de pelouses sèches dans le cadre d'un appel à projet du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie pour la restauration de réseaux de milieux naturels . 9 secteurs, allant de 9 ha à 240 ha, ont été identifiés parmi les milieux menacés de fermeture en raison d'une dynamique d’évolution forestière plus ou moins vive. Ils sont répartis sur les communes de Choux (la Côte de Choux), Fort-du-Plasne, Saint-Lupicin (La Lézine du Patay), Foncine-le-Haut (le Bayard et Source de la Saine), Petite-Chaux, Châtel-de-Joux (Les Chamballes), Pratz, Saint-Pierre et Remoray- Boujeons.
Ce projet ambitionne de restaurer, de façon exemplaire, un réseau viable de pelouses sèches, entretenues de façon adaptée par le pâturage,avec comme objectifs de :
Des études ont été engagées (insectes, flores, campagne de photographie aérienne) sur certains secteurs afin de compléter l’état des connaissances naturalistes avant travaux de restauration, et permettre ensuite de comparer l’évolution de la biodiversité « avant/après ».
Chenille d'Apollon Pie grièche écorcheur Azuré de la croisette
Le Parc concerte les acteurs concernés par l’utilisation de ces parcelles (commune, propriétaire, exploitants agricoles, etc.) afin de :
Le Parc consulte les entreprises compétentes en travaux de restauration de milieux naturels, sur la base d’un cahier des charges établi pour chacun des 9 sites, et accepté par les communes et exploitant, et suit les travaux jusqu’à leur réception.
Contact Parc : Marie Parachout |
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Ces actions sont soutenues à hauteur de 80% par par l'Etat (Fonds d’Investissement pour la Biodiversité et la Restauration Ecologique), à 10 % par le Conseil Régional de Franche-Comté avec la participation de 10 % des communes et des communautés de communes
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