Restaurer la continuité écologique

 

Le Parc, en tant que gestionnaire de la plupart des cours d’eau de son territoire s’est engagé dès sa création, au côté de nombreux partenaires, dans d’ambitieux programmes de restauration des rivières. D’abord essentiellement impliqué sur l’amélioration de la qualité des eaux et l’entretien des cours d’eau (ripisylves, embâcles…), il a aujourd’hui étendu son champ d’intervention et agit également sur le fonctionnement hydraulique et morphologique des rivières, convaincu que le bon état des eaux, conditionné par une multitude de facteurs, passe par des efforts et des améliorations à ce niveau également.

 

 

Parmi les travaux actuellement en cours, un important programme de restauration de la continuité des cours d’eau est à l’œuvre sur une quarantaine de seuils*, jugés prioritaires via un protocole de terrain mis en place par l’ONEMA (Office Nationale de l’eau et des milieux aquatiques). De récentes études ont en effet montré que les rivières du Parc des bassins versants de la Bienne et de la Saine comptent en moyenne un obstacle artificiel tous les 500 mètres de cours d’eau. Ces derniers entravent la circulation de la faune aquatique et des sédiments et peuvent être localement une contrainte à la nécessaire mobilité du cours d’eau.


* Qu’est-ce qu’un seuil ? En rivière, un seuil est un ouvrage, fixe ou mobile, qui barre tout ou partie du lit mineur (à différencier d’un barrage qui a une emprise supérieure au lit mineur du cours d’eau). La présence d’un seuil modifie le profil en long du cours d’eau et localement les conditions d’écoulement. Les seuils peuvent avoir été créés pour alimenter un canal de dérivation, exploiter la force motrice de l’eau, prélever de l’eau dans de meilleures conditions ou encore maîtriser le déplacement latéral de la rivière.

Bon nombre d’entre eux n’a plus d’usage aujourd’hui.


Au cas par cas, lorsqu’ils n’ont plus de vocation économique (certains risquent d’ailleurs de céder brusquement, faute d’entretien), chacun des quarante seuils identifiés, fait l’objet d’une réflexion concertée avec nos partenaires (Administration, Pêcheurs, Agence de l’Eau, Propriétaires fonciers…) et d’études qui conduisent :

    - soit à supprimer l’ouvrage

    - soit à l’araser (diminution de la hauteur)

    - soit à l’équiper (passe à poisson, rivière de contournement)

    -soit, enfin, à le laisser en place (lorsqu’il est bâtit sur une chute naturelle infranchissable).



Pour en savoir plus :

  • une présentation de chacun des chantiers engagés par le Parc :

         - Analyse des déplacements de poissons sur un tronçon du Tacon et du Grosdar (juillet 2017)

         - Effacement de seuils sur le Merdançon à Dortan (2015-2016)

         - Restauration de la continuité au niveau de 5 seuils difficilement franchissables sur la Bienne (2016-2017)

         - Arasement d'un seuil sur le Tacon (septembre 2016)

         - Effacement du seuil de la Chevry sur la Saine à Foncine-le-Haut (octobre 2016)

         - Effacement du seuil de la Scie Neuve sur l'Orbe à Bois d'Amont (octobre 2016)

         - Arasement du seuil Gros Louis sur la Lemme (octobre 2017)

 

   

 

Contacts Parc : Julien MORONVAL

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