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Le chantier de restauration du marais du Chatelet a débuté depuis le mois de juillet 2012. Pas à pas les grandes étapes !
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Contact : Pierre Durlet |
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Même en étiage, la surface de l’eau affleure le niveau du terrain. |
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Lors de petites crues, les premiers débordements apparaissent en noyant ponctuellement le marais. | |||
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Le même équilibre est observé sur le Bief Rouge ... |
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... qui peut de nouveau déborder lors des petites crues. |
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Le pont en douglas, installé sur la Lemme au début du chantier avait été posé à même la berge, pour une mise en œuvre rapide. La hauteur sous le tablier était alors de 50 cm. Compte tenu des débits de cru, le pont a été posé sur des blocs pour le rehausser de 70 cm. Le pont est soulevé et déplacé d’un seul bloc à l’aide de deux pelleteuses :
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Une fois les blocs mis en place, le pont est repositionné dessus de la même manière. | |||||
La mise en eau du nouveau lit de la Lemme est un moment clé dans le déroulement du chantier. Des classes de BTS du lycée de Montmorot ainsi que des élèves de l’école primaire du Châtelet son venu assister à ce moment fort. |
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le cours rectiligne de la Lemme est bouché vers 11 heures du matin. |
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rapidement l’eau commence à s’écouler dans le nouveau lit. L’ensemble du méandre de 1 400 mètres de long sera rempli dès 14h00. |
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Une pêche de sauvetage, assurée par la fédération départementale du Jura pour la pêche est réalisée dans le lit abandonné pour déplacer les poissons piégés par la baisse du niveau d’eau. |
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les matériaux plus fins reconstitueront des zones de frayères pour les poissons | |||||
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les matériaux plus grossiers serviront de cache pour la faune aquatique | |||||
Le futur tracé de la Lemme a commencé à être creusé par l’aval. La fin du mois d’août, très orageuse a contraint le chantier à privilégier les secteurs d’intervention les plus secs. Comme pour les affluents, le gabarit du futur lit est volontairement sous dimensionné et les berges sont creusées verticales, de manière à offrir une prise maximale à l’érosion. C’est grâce à ce travail de la rivière que le cours d’eau reprendra un caractère naturel. |
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Connexion aval du méandre avec le lit rectifié de la Lemme. Le niveau du méandre est volontairement rehaussé par rapport à l’ancien lit de manière à remettre le cours d’eau « en contact » avec le terrain. |
le gabarit retenu est une largeur de 1,6 à 2 m pour une profondeur de 0,4 à 0,5 m. Peu de temps après la création du méandre, le lit se rempli d’eau en provenance de la nappe du marais. |
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les matériaux excavés sont conservés pour reboucher le lit rectifié. |
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Le broyage de la végétation du lit rectifié de la Lemme est terminé. Le profil enfoncé et élargi du lit, jusqu’alors masqué par les saules apparaît. |
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La première étape est de préparer les accès au bord de la rivière : les saules sont broyés mécaniquement, grâce à un broyeur monté sur une pelleteuse adaptée aux sols peu portants des zones humides. |
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Une pêche de sauvetage a été réalisée par la fédération de pêche du Jura, avant le lancement de l'opération. |
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Les lits méandriformes recréés ont été « rechargés » en galets et graviers avant leur mise en eau. L'eau et le temps les déplaceront et les répartiront dans le cours d'eau recréant ainsi un lit diversifié.
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Des bouchons de marnes imperméables ont été mis en place afin de permettre à l'eau de quitter les lits rectifiés et enfoncés pour retrouver les tracés en méandre. Ils sont particulièrement sollicités par l'érosion, et sont donc des points potentiels de faiblesse dans l'aménagement. Pour cela, ils sont renforcées par des fascines en épicéa. |
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Le Bief rouge a retrouvé un lit méandriforme, à fleur de terrain. L’ancien lit, rectiligne est rebouché pour supprimer son effet drainant. Il sera rapidement revégétalisé et invisible. A gauche sur l'image, on retrouve l'emplacement du bouchon et de la fascine , rendus invisibles une fois recouverts par la terre. | ||||||
Les anciens tracés de ces deux cours d’eau ont pu être retrouvés grâce à des documents d’archive et l’analyse de la micro-topographie. Afin de leur redonner un gabarit plus conforme à leur équilibre hydraulique, les chenaux sont volontairement sous dimensionnés, de manière à laisser l’eau finir le travail par érosion. |
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Premiers coups de pelle sur le ruisseau de Saillet. Le tracé suit le piquetage défini par le bureau d’études. |
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Futur tracé du Bief Rouge. Le lit peu profond permettra de nouveau les échanges entre le cours d’eau et la nappe phréatique du marais. | .. . | |||
La traversée répétée des cours d’eau par des engins lourds (travaux forestiers, agricoles ou les travaux de restauration), même sur un gué stabilisé est source d’un apport de matériaux fins très important . Si les passages sont répétés, ces sédiment provoquent un « colmatage » des fonds des cours d’eau et asphyxient ainsi la faune qui y vit (insectes, poissons …). La première étape du chantier a donc été d’installer deux ponts, sur la Lemme et sur le ruisseau de Saillet, qui serviront aux usagers après la fin du chantier. Le choix s’est opéré vers des ponts en bois, du douglas, exploité et scié dans le Jura. Cette technique permet de conserver le lit naturel de la rivière et garanti ainsi une bonne franchissabilité de l’ouvrage pour la faune aquatique. |
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Passage à gué sur la Lemme avant équipement.
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Les ponts sont usinés sur la berge. |
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Puis mis en place sur le cours d’eau. | Le dimensionnement permet leur traversée par des engins lourds de type agricoles ou forestiers. | ||||
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Les engins utilisés pour le broyage en zones humides sont adaptés pour ne pas déstructurer le sol. | ||||||